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Napoléon, La bataille de Waterloo
Bibliografie: ▪ Histoire de la France illustrée -Napoléon,Consul et
Empereur EDITURA Larousse
▪ www.napoleon1er.com -La bataille de Waterloo 18 juin 1815
▪ la revue L'HISTOIRE -Enquête pour comprendre
l'évolution du Napoléon Bonaparte
La bataille de Waterloo en 1815
Une bataille qui a marqué l'histoire
La bataille de
Bataille de
Le contexte historique.
Dans une
Europe où le rayonnement de la
Venu de la France révolutionnaire, le vent de la liberté ne tarde
pas à déclencher des tempêtes en
Après l'échec de la campagne de Russie (1812), Napoléon abdique le 6 avril 1814 et signe ainsi la chute de l'Empire. Réunis dès septembre 1814 au Congrès de Vienne pour procéder au redécoupage de l'Europe napoléonienne, les monarques autrichiens, russes, anglais et prussiens veulent « restaurer la civilisation », c'est-à-dire effacer les nouveautés introduites en Europe par l'esprit de la Révolution française.
Le
retour de l'Ile d'Elbe, le 1er mars 1815, et la campagne des Cent-Jours qui
unit les Alliés contre Napoléon, conduisent à la reprise de l'offensive
napoléonienne face à la coalition de l'Angleterre, de la Prusse, la Russie et
l'Autriche, soutenues par l'Espagne, l'Italie et les Pays-Bas. C'est la campagne de Belgique qui conduit à la bataille de
Elle s'est terminée
par la victoire décisive de deux armées :
La commune de Waterloo se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, en Belgique. La bataille est aussi appelée par les partisans de Napoléon bataille de Mont Saint-Jean, lieu plus précis de l'engagement effectif.
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part directement Napoléon
Bonaparte, qui avait repris le contrôle de la
Trois semaines après
le débarquement de Napoléon en Provence, le 13 mars, parut une déclaration
collective des souverains réunis à Vienne. Les alliés déclaraient ouvertement
la guerre à l'Empereur restauré :
'En rompant la convention qui l'avait mis en possession de l'ile d'Elbe,
disaient-ils, Bonaparte a détruit le seul titre légal auquel son existence se
trouvait attachée. Les puissances déclarent que, comme ennemi
et perturbateur de la paix du monde, il s'est livré à la vindicte
publique.'
C'étaient
les mêmes protestations que les Bourbons faisaient entendre. Mais les alliés étaient en armes et ils n'attendaient que la concentration de leurs troupes
pour pénétrer encore une fois sur le sol français. En effet, le 31 mars, une
convention militaire décrétait la mise en campagne de 800.000 hommes formant
trois armées : l'une, sous Schwartzenberg, devait
opérer sur le haut Rhin : c'étaient les Autrichiens et les Allemands; une
seconde, composée d'Anglais, de Prussiens et de Hollandais, sous Wellington et
Blucher , devait opérer dans les Pays- Bas; enfin, une réserve de 200.000
Russes commandés par Alexandre devait appuyer les deux corps précédents. Les
passions des peuples étrangers étaient excitées au plus haut point
: les Prussiens ne parlaient de rien moins que de partager la
Waterloo morne plaine:
En Belgique,deux chefs d'armées allies se préparaient a la guerre qu'ils savaient prochaine:Wellington,mis a la tête d'environ 100 000 combattants et Blücher qui comandait a 150 000 Prussiens.Les deux hommes attendaient,pour attaquer la France,l'arrivée d'importantes forces russes et autrichiennes .De son côté,Napoleon avait fait masser depuis le début du mois,entre Lille et Metz,125 000 soldats.Son intention était d'empêcher la jonction des deux armées,en precipitant les opérations .Ni Wellington ni Blücher ne croyaient alors a une attaque brusquée des Francais.Pourtant le 15 juin,le général de Bourmont,un émigré soi-disant rallié a l'Empereur,traversa les lignes et alla averter les ennemis que Napoléon se mettrait en marche dans l'aprés-midi.
Ce jour-là,l'Empereur franchit en effet la frontière et avanca sur
l'avant-garde prussienne,qui se débanda.Il chargea aussitôt Ney d'aller occuper un point stratégique tenu par l'ennemi,le lieu <<Les Quatre-Bras>>(en raison des deux routes qui s'y croisaient à angle droit).Mais Ney ne mit pas assez de vigueur dans son movement.Il laissa les Hollandais de Wellington renforcer la place,tandis que l'Empereur mettait les Prussiens en déroute à Ligny (16 juin). Le soir du 16 juin, Blucher, battit en retraite avec une perte de 18.000 hommes; tout meurtri d'une chute de cheval et foulé aux pieds par nos cavaliers, il n'en menait pas moins ses soldats à Wavres, à quatre lieues des Anglais.C'était là une victoire , mais une victoire insuffisante ,car les vaincus avaient pu rétrogader en direction de Wavre.La nuit était tombée.Napoléon dut attendre le matin pour envoyer le general de Grouchy ,avec 33 000 hommes, à la poursuite des fuyards,tandis que lui meme attaquait les Anglais. Wellington, en effet, renonçant à la position des Quatre-Bras, s'était établi à Mont-Saint-Jean, à l'embranchement des deux chemins de Bruxelles à Nivelles et de Bruxelles à Namur et aux Quatre-Bras, couvrant ainsi le village de Waterloo, où il porta son quartier général, et la forêt de Soignes. Il rallia tous ses corps et occupa des positions bien choisies, au point de vue de la défense contre l'ennemi. Mais, faute capitale ici, en cas de défaite, il n'avait pas de retraite assurée; derrière l'armée anglaise il n'y avait qu'un défilé. Par le fait, Wellington dut en partie son succès au choix défectueux de son champ de bataille qui, rendant toute retraite sinon impossible, du moins désastreuse, le décida à tenir jusqu'à la derrnière extrémité. Il avait d'ailleurs admirablement utilisé le terrain.
De son côté,L'Empereur avait pris comme poste de commandement la ferme
de la Bella-
Napoléon s'arrêta
toute la matinée du 17 juin, pour bien juger la situation; il chargea Grouchy,
récemment nommé maréchal, de contenir les Prussiens de Blucher, tandis que
lui-même, se joignant aux troupes de Ney et de d'Erlon, marcherait sur les
Anglais. Il arriva, le soir du 17, en face de
Le lendemain,18 juin, la pluie tombant en trombes avait détrempé le
sol,ce qui retarda les opérations. Comme à Ligny, la bataille fut engagée au
sol, détrempé par la pluie, le temps de se raffermir pour permettre à
l'artillerie de manoeuvrer.Napoléon ne donna le signal des combats qu'à la fin
de la matinée .Pour pusser Wellington à dégarnir son centre,il
ordona a son frère Jérôme d'attaquer ,sur sa gauche, le chateau de
Hougoumont,solide poste avancé tenu par ses adversaires.. A onze heures, Napoléon, qui venait de passer
sur le front des troupes au milieu des acclamations, fait attaquer le chateau
d'Hougoumont. Mais ses intentions sont mal comprises.
Au lieu d'une simple démonstration, il y eut un combat
terrible, où trois divisions furent inutilement employées et firent des pertes
considérables. En même temps il donne l'ordre à Ney
d'attaquer le centre et la gauche des Anglais. Mais les colonnes d'attaque, par
suite d'une erreur tactique presque inexplicable, furent formées en masses
serrées d'une division entière à huit bataillons, où les boulets ennemis firent
d'effroyables ravages. De plus, au lieu d'attaquer la Haie-Sainte à coups de
canon, elle fut enlevée par l'infanterie, qui y fit des pertes énormes.
Mais tandis que ces divers mouvements s'exécutaient, l'avant-garde des
Prussiens, commandée par Bulow, menaçait de prendre à revers l'armée française.
Il était encore temps d'arrêter l'action, de se retirer avec des forces à peu
près intactes, sans compromettre l'avenir : Napoléon
n'y songea point. Lobau fut chargé de contenir Bulow et
y réussit: ce n'était pas moins une gêne singulière d'être obligé d'occuper une
partie de ses troupes en arrière de la ligne de bataille.
A trois heures, Ney , maitre de la Haie-Sainte et ayant repoussé les Anglais sur le plateau, voulut enlever le plateau lui-même. Napoléon lui envoya une partie de la cavalerie. Les cuirassiers et les lanciers de la garde gravissent au grand trot la hauteur de Mont-Saint-Jean ; le soleil, qui s'est levé dans la matinée, fait briller les casques et les sabres; au milieu d'un immense cri de Vive l'Empereur! notre cavalerie s'élance contre les canons anglais.
Elle avait fait un à-gauche et, dissimulée par un pli de terrain, allait
aborder l'ennemi.
Si Ney eût pu avoir de l'infanterie, le centre de
Wellington était enfoncé, l'ennemi en déroute. Il en
demande à Napoléon. '- De l'infanterie, où veut-il que
j'en prenne? veut-il donc que j'en fasse? ' Une partie était restée à Planchenoit, à Hougoumont,
à la Haie-Sainte. Le reste était occupé contre les 30.000 hommes de Bulow, qui
réussit un instant à s'emparer de Planchenoit sur nos
derrières. Les rangs des braves furent fauchés,tandis
que le Prussien Bülow qui avait échappé à la vigilance de Grouchy,arrivait par
l'est (Grouchy, obéissant trop strictement aux ordres, avait refusé de "marcher
au canon" ).L'Empereur dut contenir ces nouveaux ennemis au lieu d'enforcer les lignes britanniques.Pendant ce temps,sur les flancs du plateau ,la
mêlée devenait terrible.Les inutiles vagues d'assaut de la cavalerie francaise
s'abimaient dans un tournoiement infernal,écrasées par les Anglais qui
dévalaient les pentes.Vers 7 heures apparut un second corps prussien.Ce fut
alors l'hallali.Napoléon avait fait marcher sa garde.Il dut assister au
sacrifice du dernier carré (c'est alors que Cambronne lanca sa célèbre apostrophe
à ceux qui le sommaient de se rendre), à la panique des fuyards sabrés par les
hussards prussiens, tandis que les Anglais hurlaient leur féroce <<Pas de quartier!>>.La retraite
se fit vers 9 heures du soir. .Napoléon espérait toujours voir arriver Grouchy. Une colonne se montra à horizon. C'est Grouchy Non c'était Blucher et toute l'armée prussienne. Il était encore temps de battre en retraite, mais il n'y
avait pas un instant à perdre: Napoléon s'acharna. A 7 heures du soir, il usait de sa dernière ressource et faisait marcher la
garde contre
Ney, qui avait eu
quatre chevaux tués sous lui, s'avança sur le plateau et occupa un instant
Mont-Saint-Jean ; mais il ne put pas s'y maintenir.
Wellington mérita bien ce jour-là le surnom de 'Iron Duke',
'le Duc de fer', que lui donnèrent ses compatriotes. Il avait eu une vingtaine d'aides de
Ce ne fut qu'à neuf
heures et demie du soir que tout fut terminé ;
Aucun
nom n'a plus profondément retenti que celui de
"Arrête, dit Byron, c'est la poussière d'un Empire que tu
foules aux pieds. Ici sont ensevelis les débris d'un tremblement de
terre C'est ici que l'aigle prit son dernier essor et
fondit sur ses ennemis: mais la flèche des nations abat soudain l'oiseau
orgueilleux, qui traine après lui quelques anneaux brisés de la chaine du
monde; l'ambition désespérée voit le sceptre des peuples échapper à ses mains.
Mais la terre est-elle plus libre ? Irons-nous rendre
des hommages aux loups après avoir terrassé le lion ?
Irons-nous fléchir humblement le genou devant les trônes et leur payer le
tribut d'une servile admiration ? Non,
attendez encore pour louer
L'Empereur vaincu
rentra à
La Chambre des
représentants, qui, à la nouvelle de la bataille de Ligny, avait eu pour
première pensée de chercher des garanties contre l'Empereur, ( marquant ainsi
qu'elle craignait les victoires de Napoléon autant que ses revers ", la
Chambre, après Waterloo, pensa que Napoléon tenterait un nouveau 18 brumaire.
Sur la proposition de Lafayette, elle déclara la patrie en danger, appela la garde
nationale à la défense des représentants, réputa crime de trahison toute
tentative faite pour la dissoudre, et invita les ministres à se rendre au sein
de l'Assemblée. Ces dispositions étaient tout à fait inconstitutionnelles;
c'était un coup d'État par lequel la Chambre s'emparait du pouvoir exécutif.
Elle aurait dû mieux user de ce pouvoir dont elle
s'était emparée.
Les représentants chargèrent leur bureau d'aller, avec celui de la Chambre des
pairs, nommer, de concert avec les ministres, une commission qui négocierait
directement avec les puissances coalisées. 'Il n'y a
qu'un homme entre la paix et nous; nous avons assez fait pour lui, notre
devoir est de sauver la patrie.' Fouché, qui, dans ces tristes journées,
joua sans cesse ce double jeu où il excellait,
augmentait encore le trouble par ses avis menaçants.
On en vint à parler de déchéance, si Napoléon n'abdiquait
pas. On lui imposa une heure pour se décider.
Pendant ce temps, l'Empereur, accablé sous le poids de
tant de désastres, épuisé de fatigue, de tristesse et de maladie, hésitait,
temporisait, discutait avec les ministres et son frère Lucien. Enfin, sentant
que tout était désormais perdu, il écrivit lui-même et signa les lignes
suivantes, qui sont l'acte de sa seconde abdication :
Ce fut le duc d'Otrante qui porta cet acte, 'son bulletin de victoire', dit M. Thiers, à la Chambre des représentants. Il était un peu plus de midi et demi. Après quelques instants d'émotion, la Chambre des représentants décréta la nomination d'un Gouvernement provisoire composé de cinq membres: trois élus par elle, et deux par les pairs; ce furent, d'un côté: Fouché, Carnot et Grenier; de l'autre : Caulaincourt et Quinette. Celui qui désormais va conduire les événements est le duc d'Otrante [Fouché sa conduite pendant les Cent-Jours lui valait bien l'honneur de succéder à Napoléon après l'avoir tour à tour servi, abandonné, servi de nouveau et abandonné encore ! C'est lui qui, par l'intermédiaire de Manuel, jusque-là inconnu, fit déclarer que, l'abdication de l'Empereur appelant naturellement son fils au pouvoir, il n'était pas besoin de le proclamer. La Chambre éludait ainsi le dernier de ses devoirs envers le souverain déchu.
Bataille de
Le plan du bataille de Waterloo
Disposition des armées avant la bataille
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